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ABSORBEUR, EUSE, adj. et subst. masc.
I.− Sens propre, TECHNOL. (Appareil ou produit) qui absorbe.
A.− Appareil de constitution variable suivant qu'il est utilisé comme élément d'une installation frigorifique à absorption, pour le raffinage du pétrole, ou en électricité (absorbeur d'ondes) contre les surtensions.
B.− Absorbeur d'ultra-violets. Produit incorporé dans les matières plastiques pour empêcher l'action des rayons ultra-violets du spectre solaire.
Rem. Le Lar. encyclop. Suppl. 1968 est seul à indiquer cette accept. de absorbeur, dont l'importance croît en raison du développement de l'industrie des plastiques.
C.− Asorbeur de neutrons. Matière dont l'interaction avec les neutrons donne lieu, de façon appréciable, à des réactions provoquant leur disparition. (Dictionnaire des sciences et techniques nucléaires, 1964).
L'emploi est tantôt adj., tantôt subst. (adj. substantivés), comme le montrent les ex. :
1. L'auteur pense que pour les stations solaires à température de l'absorbeur de 50oà 120o, l'application des « absorbeurs cellulaires » proposés par lui et V.-B. Weinberg est suffisante. Le Journal de Physique et le Radium,1929, p. 474 D.
2. Analyse des gaz (...) des tubes absorbeurs appelés « laboratoires » ... Catalogue d'instruments de laboratoire (Prolabo),1932, p. 108.
3. L'usage de l'uranium enrichi permet de réduire le volume du cœur de la pile en raison de la concentration plus élevée de la matière fissile dans ce combustible nucléaire que dans l'uranium naturel. Il rend possible l'emploi de matériaux classiques, mais plus grands absorbeurs de neutrons, comme l'acier inoxydable pour le gainage, ou l'eau ordinaire comme modérateur et fluide de refroidissement, l'uranium enrichi laissant plus de marge que l'uranium naturel dans le bilan des neutrons. B. Goldschmidt, L'Aventure atomique, ses aspects politiques et techniques,1962, p. 107.
II.− Au fig. :
4. Mais, au fond, Paris est trop vivant, trop cérébral, pour bien aimer la musique, cette grande absorbeuse qui vous tient immobile, sans voix et sans pensée... A. Daudet, Numa Roumestan,1880, p. 154.
Rem. Il s'agit d'un adj. substantivé, créé par l'aut. directement sur le sens fig. du verbe absorber (cf. étymol.).
Prononc. : [ab̭sɔ ʀbœ:ʀ].
Étymol. ET HIST. I.− Adj. substantivé, 1880 « chose qui accapare et engloutit l'esprit » cf. sém. II. Dér. de absorber* au sens « occuper (l'esprit) »; suff. -eur*. II.− Adj. et subst., 1929 « [produit ou appareil] qui absorbe » cf. ex. 1; mentionné ensuite ds Rob., Lar. encyclop., Lar. encyclop. Suppl. 1968. Dér. de absorber* au sens I 2; suff. -eur*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 2.
BBG. − Charles 1960. − Delorme 1962. − Musset-Lloret 1964. − Nucl. 1964. − Pétrol. 1964.