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ABSOLUITÉ, subst. fém.
PHILOS. Caractère de ce qui est absolu (cf. absolu, déf.) :
1. La véritable apologétique suit la voie interne : elle se propose de fonder l'absoluité du christianisme sur le fait qu'il répond parfaitement à tous les besoins de l'humanité. L'Alliance libérale,18 sept. 1875(Littré).
2. Spinoza entend réaliser l'absoluité de Dieu en faisant de lui la nécessité même. Hamelin, Système de Descartes,1911, p. 303 (Lal. 1968).
3. La synthèse ressemble à la thèse « à rien près », mais ce rien est tout; mais sans ce rien ne commence. Car la synthèse est justement la thèse posée comme thèse, et cette « position » n'est pas, ainsi qu'on pourrait le croire, une réédition, une simple itération ou thèse redoublée : non, la deuxième fois ne peut pas être comme la première, elle qui inscrit dans son passé médiation, manière et conscience. Il est des philosophes qui se sont fait une spécialité de négliger la profondeur historique de la synthèse : les uns n'admettent qu'un monde plat de formes géométriques; les autres, refusant aux péripatéticiens l'absoluité naturelle et irréversible du mouvement, se donnent un monde de relativité et de rigoureuse réciprocité; ... V. Jankélévitch, Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien,1957, p. 151.
Cf. encore L. Lavelle, La Métaphysique ou la Science de l'intimité spirituelle, 1939, p. 16.
Prononc. − La seule transcription de ce mot est celle de Littré : a-bso-lu-i-té. Cf. absoudre.
Étymol. ET HIST. − 1866 terme philos. (Lar. 19e: absoluité subst. fém. qualité de ce qui est absolu : Les caractères de l'idée sont l'universalité, l'absoluité, l'immutabilité [Bautain]); reste d'un usage très restreint au xxes. où il est attesté par Quillet 1934, Lal. t. 1, 1932, Lar. 20eet Lar. encyclop. Dér. de absolu*, terme philos.; suff. -ité*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 1.
BBG. − Lal. 1968.