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ABRÉAGIR, verbe trans.
PSYCHANALYSE
A.− Emploi intrans. [En parlant d'une pers.] Faire une abréaction :
1. Breuer et Freud s'attachent à distinguer les différentes sortes de conditions qui ne permettent pas au sujet d'abréagir. Lapl.-Pont., 1967, s.v. abréaction.
B.− Emploi trans. [Le suj. est une pers., l'obj. désigne un complexe, un état pathol.] Se libérer de quelque chose par une abréaction :
2. ... dans la névrose traumatique, malgré l'angoisse, malgré la douleur, et contrairement au principe de plaisir, l'expérience douloureuse se répète dans les rêves pour que l'excitation envahissante puisse se déverser. C'est la tendance à la répétition. On répète le même malheur pour « abréagir » la réponse qu'on n'a pas terminée. M Choisy, Qu'est-ce que la psychanalyse?,1950, p. 32.
3. C'est dans le langage que l'homme trouve un substitut grâce auquel l'affect peut être abréagi presque de la même manière. Freud (Lapl.-Pont. 1967, s.v. abréaction).
Rem. Comme le montre l'ex. 3, abréagir s'emploie également au passif.
Prononc. − Cf. réagir.
Étymol. − Formé du préf. lat. ab- exprimant l'éloignement, « hors de » et de réagir*, terme psychol., sur le modèle de la série abréaction*, abréactif*.