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ABOUGRIR, verbe trans.
(voir aussi RABOUGRIR).
A.− Emploi trans., vieilli. ,,Arrêter dans son développement (une plante).`` (DG).
B.− Emploi intrans. (ou s'abougrir?), vieilli. [En parlant d'une plante] S'arrêter dans son développement.
Prononc. − 1. Forme phon. − La seule transcription de ce mot est celle de DG : ă-bou-grir. 2. Dér. et composés : abougrissement. Cf. bougre. − Rem. Les seules attest. dans les dict. sont celles de DG, Lar. 20eet Quillet 1946 s.v. abougrissement.
Étymol. ET HIST. − 1. 1564 trans. « arrêter son développement, rabougrir » (Liebault, Mais. rust. III, 46 ds DG : Le garder de monter et de croître qui est ce qu'on appelle abougrir [en effeuillant à l'excès un arbre]); 2. l'emploi intrans. ou pronom. (s'abougrir?) est postulé par l'emploi adjectivé du part. passé : abougri « qui a cessé prématurément de croître ». Les dict. du xviiies. ne citent du verbe que le part. passé adjectivé, devenu terme techn. des forêts (Fur. 1701, ,,abougri, ou plutôt rabougri. Terme dont on se sert dans les forêts, pour signifier des bois de mauvaise venue``). Abougrir, peu attesté, disparaît complètement au cours du xixes.; les dict. qui le mentionnent (Lar. 19e, DG etc.) signalent qu'il est vieilli ou vx et remplacé par rabougrir*. Dér. de bougre* qui, de « hérétique », prit en m. fr. le sens affaibli de « chétif, malvenu ».