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STELLÉ, -ÉE, adj.
Littér., rare
A. − Qui est semé, parsemé d'étoiles. Synon. constellé (usuel), étoilé.Dans les nuits toujours stellées Les bouches toujours mêlées Se baisent éperdument (Apoll., Casanova, 1918, II, p. 995).
P. anal. Qui est orné d'objets brillants. Manteau brodé, stellé, gemmé, toi qui m'écrases, De corindons, de calcédoines, d'idocrases, De jaspes, de béryls, de grenats syriens (Rostand, Princesse loint., 1895, p. 67).
Stellé de.Orné de. Nous n'irons plus au bord des mers, nous n'irons plus, ô folles, Sur les sables stellés de lagunes d'opales (Régnier, Poèmes, Poèmes anc., 1890, p. 60).
B. − Qui est en forme d'étoile; dont le dessin rappelle celui d'une étoile. Les réseaux de chemins se classent en deux types, les quadrillés et les stellés. Les premiers caractériseraient plutôt les pays d'enclos, où l'habitat se disperse dans tout le finage, le second les pays d'openfield et d'habitat groupé. Mais souvent les deux dessins se juxtaposent ou se superposent (Meynier, Paysages agraires, 1958, p. 122).
Prononc.: [stεl(l)e]. Étymol. et Hist. 1. 1541 « étincelant » au Capitolle stellé et illuminé (G. Michel, trad. Suétone, I, 17 rods Hug.), attest. isolée; à nouv. fin xviiies. 1784 « qui a la forme d'une étoile » les formes stellées ou rayonnantes de ses palmes (Bern. de St-P., Ét. nature, t. 2, p. 186); 2. 1887 « parsemé d'étoiles » ici, p. anal. « piqué comme d'étoiles » (Fr. Viélé-Griffin, Les Cygnes ds Plowert 1888: Stellé de becs de gaz et voilé de fumée). Dér. du lat. stella, v. étoile; suff. *; Ac. Compl. 1842 atteste le verbe steller « briller comme une étoile » (et son part. passé stellé), dér. du lat. stella, dés. -er. Bbg. Gohin 1903, p. 262.