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RING, subst. masc.
A. − Vieux
1. TURF
a) ,,Enceinte où se tenaient les parieurs à la cote`` (Rey-Gagnon Anglic. 1980). Sous un champignon rustique, couvert de chaume, des gens en tas gesticulaient et criaient; c'était le ring (Zola, Nana, 1880, p. 1393).
b) P. méton. Ensemble des parieurs. Quand le favori gagne, le ring est en perte. Quand c'est un outsider qui l'emporte, le ring fait d'énormes bénéfices (Larchey, Dict. hist. arg., 1878, p. 316).
2. CIRQUE. Arène d'un cirque. Tous deux (...) étaient des clowns (...) tout prêts à faire leur apparition dans le ring, quand le hasard leur en fournirait l'occasion (E. de Goncourt, Zemganno, 1879, p. 122).
B. − SPORTS
1. BOXE, LUTTE. Estrade carrée bordée par trois cordes jusqu'à hauteur de ceinture, dont le plancher est protégé par un tapis de forte toile qui recouvre un second tapis de feutre ou de caoutchouc et sur laquelle se livrent les combats de boxe, lutte et catch. Cela lui laissait un sourd sentiment d'infériorité, analogue à celui qui lui venait jadis en songeant que sur le ring, dans les championnats d'amateurs, il avait battu de ses adversaires aux points, il en avait forcé d'autres à abandonner, mais jamais il n'avait pu réussir un knock-out (Montherl., Songe, 1922, p. 78).Pour s'opposer efficacement à un smash, il faut le contrer. C'est un terme de boxe: il signifie, entre les douze cordes d'un ring, « profiter d'une attaque manquée par l'adversaire pour attaquer rapidement à son tour » (Comment parlent les sportifsds Vie Lang., 1954, p. 84).
P. métaph. Les deux adversaires (...) avançaient, reculaient, se poussant, sans réussir à se faire toucher du sol aux épaules, dans ce ring dévasté qu'étaient six provinces françaises (Vialar, Éperon arg., 1952, p. 111).
Loc. Monter, remonter sur le ring. Disputer un combat de boxe. Vous comptez remonter sur le ring! (Paris Soir, 1937).
P. méton. La boxe. La connaissance des méthodes employées par nos « as » du ring européen (R. Sports, 1936).
2. PATIN. ,,Piste de patinage à roulettes`` (L'Écho des Sports, 17 févr. 1894 ds Petiot 1982). En hiver on y installera un ring pour les patineurs (L'Écho des Sports, 17 févr. 1894ds Petiot 1982).
Prononc.: [ʀiŋ], [ʀiŋg] [ʀing]. En outre, ds Martinet-Walter 1973: [ʀiŋ] et [ʀiŋg]. Étymol. et Hist. 1. a) 1829 en Angleterre « cercle formé par les spectateurs d'une rixe » (E. Lami et H. Monnier, Voyage en Angleterre, n o18 ds Höfler Anglic.); b) 1850 sports « estrade où se déroulent les combats » (L'Illustration, 9 mars, 153a, ibid.); 2. 1862 « emplacement où se tiennent les parieurs » (Le Sport, 17 déc., 2b, ibid.); 3. 1879 cirque (Goncourt, loc. cit.). Empr. à l'angl.ring, issu du vieil angl. rhing « anneau, bague, cercle, cercle de personnes », att. dep. ca 1330 au sens de « espace circulaire où se déroule une activité sportive, une démonstration, etc. » en partic. en parlant de la lutte ou de la boxe (1659), également au sens 2 (1859) ds NED. Fréq. abs. littér.: 35. Bbg. Becker 1970, p. 227, 328. − Bonn. 1920, p. 120.