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PASO, subst. masc.
A. − LITT. ESP. Petite pièce populaire, gaie, réaliste, à l'action rudimentaire, qui était jouée au commencement d'une représentation ou comme intermède (d'apr. R. Larrieu, R. Thomas, Hist. ill. de la litt. esp., Paris, Didier, 1952, p.457). [Lope de Rueda (environ 1510-1565)] a écrit quatre comédies à la mode italienne, d'intérêt mineur, et une dizaine de petits intermèdes comiques destinés à être joués entre les actes des drames de longue haleine, les pasos, qui sont les véritables premières formes du théâtre populaire espagnol (Encyclop. universelle Bordas, Paris, Bordas, t.8, 1976, p.3234).
B. − Char portant des statues religieuses dans les grandes processions (notamment durant la Semaine sainte); p.méton. la procession elle-même:
. C'est le paso [it. ds le texte] avec ses statues coloriées, drapées, pressées de fleurs et de feux. Les idoles viennent derrière une vague d'encens. (...). Le paso s'arrête. Alors, d'en dessous, sortent d'admirables masques de forçats chrétiens, dures figures rasées et couvertes de sueur, ayant enroulée sur la tête et la nuque l'éternelle couverture des Espagnols, qui les aide ici à supporter le paso. Un ordre, ils rentrent; un autre, le paso est soulevé avec un sursaut un peu brusque, qui fait tomber quelques fleurs et tinter les colliers, les chapelets de la statue. Montherl., Bestiaires, 1926, p.473.
Prononc. et Orth.: [paso]. Au plur. des pasos. Étymol. et Hist. 1. 1903 litt. (Nouv. Lar. ill.); 2. 1926 «char portant des statues religieuses dans les grandes processions» (Montherl., loc. cit.). Mot esp. att. au sens 1 au xvies. (ds Al.) et au sens 2 en 1726 (id.), propr. «pas».