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LAZARET, subst. masc.
Établissement où sont isolées les personnes ou les marchandises contaminées ou susceptibles d'avoir été contaminées par une maladie épidémique. À Gênes (...) il dut demeurer quelques jours au lazaret en quarantaine (Guéhenno, Jean-Jacques,1948, p. 183):
On dit que l'épidémie menace déjà les quartiers de la ville nouvelle (...). Figuerra s'est empressé d'élever un lazaret où sont conduits les voyageurs qu'on soupçonne d'avoir traversé nos murs. Latouche, L'Héritier, Lettres amans,1821, p. 61.
En partic.
Vx. Léproserie. Lépreux réunis dans les lazarets établis à Madère et à Manille (Voy. La Pérouse,t. 4, 1797, p. 16).
,,Partie d'un service hospitalier de pédiatrie ou d'une maison d'enfants à caractère sanitaire, où l'on reçoit des nouveaux entrants susceptibles d'être porteurs de germes infectieux`` (Méd. Biol. t. 2 1971).
Prononc. et Orth. : [lazaʀ ε]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1. 1567 « léproserie » (H. Junius, Nomenclator omnium rerum propria nomina variis linguis explicata indicans, p. 209) − 1771, Trév.; 2. 1690 « établissement sanitaire où l'on met en quarantaine les voyageurs venant de lieux suspects de peste » (Fur.). Empr. à l'ital.lazzaretto « lieu de quarantaine pour malades atteints de maladies incurables et contagieuses », attesté dep. 1494-1512 (Journal du vénit. G. Priuli ds Batt.), altération, prob. par croisement avec le nom de S. Lazzaro, patron des lépreux (cf. ladre), de (S. Maria di) Nazaret (cf. forme nazareto attestée au xves. d'apr. DEI), nom d'une île vénit. où l'on mettait en quarantaine les malades contagieux revenus de Terre Sainte. Fréq. abs. littér. : 63. Bbg. Hope 1971, p. 205. - Kemna 1901, pp. 102-103. - Nyrop (K.). Ling. et hist. des mœurs. Paris, 1934, pp. 188-204.