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BRETON, ONNE, adj. et subst.
A.− (Celui, celle) qui habite la Bretagne ou en est originaire.
Rare. Synon. de bretonnant*.La Bretagne bretonne et la française (Michelet, Journal,1831, p. 91).
B.− Qui a rapport, qui est propre à la Bretagne ancienne ou moderne ou à ses habitants. Les Bretons insulaires (Vidal de La Blache, Tabl. de la géogr. de la France,1908, p. 21);un chapeau breton; les lais bretons, les poèmes du cycle breton.
LING. Langue bretonne, le breton. Langue celtique parlée en Basse-Bretagne :
Depuis quelque temps, j'ai cessé de me parler breton... Et, ce qui me paraît singulier, c'est que je ne pense plus en breton non plus... Au commencement, je ne pensais jamais en français. Je traduisais en parlant, c'était un véritable effort. Inconsciemment, je me reproche cet oubli de « ma » langue. Gyp, Souvenirs d'une petite fille,1927, p. 32.
Rem. 1. On peut dire aussi bas breton. Accent bas breton (cf. bas1, ex. 16). 2. On rencontre dans la docum. a) Bretonnerie, subst. fém. Histoire, écrit parlant de la Bretagne, des Bretons (cf. Renan, Feuilles détachées, 1892, p. 75). b) Brezonnec, brezonneck, subst. masc. Langue bretonne; p. méton. breton bretonnant. Singuliers flâneurs, ces quatre brezonnecks, visitent Paris avec, derrière eux, les sycophantes (J. de La Varende, Cadoudal, 1952, p. 184).
PRONONC. : [bʀ ətɔ ̃], fém. [-ɔn].
ÉTYMOL. ET HIST. − Ca 1100 subst. ethnique Bretuns (Roland, éd. J. Bédier, 3702); 1160-70 ling. (M. de France, Lai de Lanval, éd. J. Rychner, 4 : En bretans l'apelent Lanval); 1732 bas breton (Trév.). Du lat. Britto, -onis, désignant en lat. class. un peuple celte établi en Angleterre, puis les habitants de la Bretagne Continentale (ixes. Ravenn. anonymus, p. 9, 6 dans TLL s.v.).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 818. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 061, b) 904; xxes. : a) 2 070, b) 842.
BBG. − Brugger (E.). Über die Bedeutung von Bretagne, Breton in mittelalterlichen Texten. Z. fr. Spr. Lit. 1898, t. 20, pp. 79-162. − Gall. 1955, p. 234. − Goosse (A.). Le Pic. et le wallon, source du jargon des coquillards. Cah. Lexicol. 1970, no16, p. 110. − Gottsch. Redens. 1930, p. 433. − Rommel (A.). Die Entstehung des klassischen französischen Gartens im Spiegel der Sprache. Berlin, 1954, p. 75, 83. − Sain. Sources t. 1 1972 [1925], p. 390.