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ASPALATH(E), APALATH,(ASPALATH, ASPALATHE) subst. masc.
Rare, vieilli.
A.− BOT. Plante arbustive (famille des légumineuses, tribu des papilionacées) originaire du Cap de Bonne-Espérance (cf. Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill.).
B.− TECHNOL. Bois d'origine indéterminée qui servait en marqueterie, médecine, parfumerie (cf. Ac. 1798, Ac. Compl. 1842, Lar. 19e, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill.); parfum extrait de ce bois.
PRONONC. ET ORTH. − 1. Forme phon. − Dernière transcription ds Gattel 1841 : as-pa-la-te. 2. Forme graph. − Aspalathe s'écrit aussi aspalath (Ac. Compl. 1842, Guérin 1892) et apalath (Ac. 1798).
ÉTYMOL. ET HIST. I.− Aspalath, 1605 bot. aspalathe « genêt épineux » (Le Loyer, Hist. des Spectres, VIII, 1 ds Hug. : Quelques parfums faits avecques saffran et autres drogues Aromatiques que Dioscoride escrit estre apportees de Syrie, comme l'Aspalathe, qui est une espece d'arbrisseau espineux); 1751 id. (Encyclop. : Aspalath [...] cette plante, que quelques-uns appellent erysisceptum, est un gros buisson ligneux et épineux, qui croît le long du Danube, à Nifaro & à Rhodes. Les Parfumeurs s'en servent pour épaissir leurs parfums [...] M. Herman & d'autres pensent que l'aspalath n'est autre chose que le bord du cytise : il nous vient de la Morée : il est résineux & fleurit à-peu-près comme la rose. On en fait cas à la Chine [...] Les anciens l'appeloient Rhodium lignum : mais on ne sait s'ils ont voulu dire que il venoit de Rhodes, ou qu'il avoit l'odeur de la rose). II.− Apalath, 1762 (Ac. : Apalath. Plante qui s'emploie dans la Médecine, & pour les parfums) − 1866, Lar. 19e. I empr. au lat. aspalathus « id. » attesté dep. Celse, 5, 24, 1 ds TLL s.v., 798, 37; cf. Pline, Nat., 12, 110 ds TLL s.v., 798, 38. Le lat. est empr. au gr. α ̓ σ π α ́ λ α θ ο ς « genêt épineux », Dioscoride, 1, 4; André Bot. 44. II corruption de I.
BBG. − Bible 1912. − Comm. t. 1 1837. − Littré-Robin 1865. − Marcel 1938.