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-RRHÉE, élém. formant
Élém. tiré du gr. -ρ ρ ο ι α, de ρ ̔ ε ́ ω « je coule », entrant dans la constr. de qq. mots sav., des subst. fém. des domaines de la méd. et de la pathol., avec le sens de « écoulement, normal ou non, du liquide organique autre que le sang désigné par le 1erélém. »
A. − [Le 1erélém. désigne le liquide organique faisant l'objet de l'écoulement] V. aménorrhée, blennorrhée, diarrhée, gonorrhée, leucorrhée, pyorrhée, séborrhée et aussi:
prostatorrhée .Écoulement urétral muqueux observé dans la prostatite chronique. (Ds Méd. Biol. t. 3 1972).
sialorrhée. Augmentation morbide de la salivation. La sialorrhée est d'ailleurs un symptôme fréquent au cours de l'encéphalite léthargique (Mayds Nouv. Traité Méd. fasc. 4 1925, p. 48).
spermatorrhée. Écoulement involontaire de sperme. Ces obsédés (...) sont particulièrement frappés de leurs troubles sexuels: (...) prostatorrhée, spermatorrhée (Hudelo,ds Nouv. Traité Méd., fasc. 1 1926, p. 523).
Rem. Sur ce modèle et sous l'infl. de diarrhée, v. aussi les créations plais.: graphorrhée (s.v. grapho- A) et logorrhée.
B. − [Le 1erélém. désigne l'organe qui est le siège de l'écoulement] V. bronchorrhée (s.v. bronch(o)-), rhinorrhée (s.v. rhino-) et aussi:
otorr(h)ée.(otorrée, otorrhée) Écoulement par le conduit auditif externe, considéré comme un signe ou une suite de l'otite (d'apr. Lar. encyclop.).
Vitalité. Pour la concurrence avec -rrhagie, v. ce mot. Prononc.: [ʀe]. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 21. − Quem. DDL t. 8 (s.v. sialorrhée); 21 (s.v. spermatorrhée).