| ![]() ![]() ![]() ![]() -ODIE, élém. formant Élém. tiré du gr. -ω
δ
ι
́
α, de ω
̓
δ
η
́ «chant», entrant dans la constr. de subst. fém. et qui a une production très réduite en fr.: dysodie, mus. Altération de la voix chantée. Maljutin a observé que des élèves du Conservatoire de Moscou présentaient à la stroboscopie une seule corde vocale en vibration sans dysodie (Arts et litt.,1935, p.36-5). sarcasmodie (sarcasm-, de sarcasme) , p.plaisant. Je suis donc fort trompé, si ses comédies [d'Alfieri] sont bonnes; peut-être ce seront des sarcasmodies; nous verrons (J. de Maistre, Corresp.,1809, p.264). Rem. Cet élém. figure plus souvent dans des empr. au gr., v. mélodie, monodie, palinodie, parodie, prosodie, psalmodie, rhapsodie et aussi: Citharodie (du gr. κ
ι
θ
α
ρ
ω
δ
ι
́
α «action de chanter en s'accompagnant de la cithare»), subst. fém. Le chromatique (...) apparaît dans la citharodie dès le VIesiècle (Reinach, Mus. gr., 1926, p.19). Hymnodie (du gr. υ
̔
μ
ν
ω
δ
ι
́
α «chant d'hymnes»), subst. fém. Cette hymnodie [des jours de la Pâque] (...) est formée des psaumes CXIII à CXVIII (Gastoué, Vie mus. Église, 1929, p.9). Thrénodie (du gr. θ
ρ
η
ν
ω
δ
ι
́
α «chant plaintif»), subst. fém., p. anal. Ne croyez pas [philosophes] vous absoudre par vos thrénodies affectées sur Marat et Robespierre (J. de Maistre, Souveraineté, 1821, p.416). Prononc.: [ɔdi]. |