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ÉTOURDI, IE, part. passé et adj.
[Correspond à étourdissement]
I.− Part. passé de étourdir*.
II.− Emploi adj.
A.− [En parlant d'une partie du corps] Vx et rare. Qui garde une légère trace de la douleur passée. Synon. endormi, engourdi.La goutte est passée, mais il a le pied encore tout étourdi, la main étourdie (Ac.1798-1878).
B.− [En parlant d'une pers.]
1. Qui est ébranlé par un choc physique ou moral au point, parfois, de perdre conscience momentanément. Demeurer étourdi, à demi étourdi. Synon. abasourdi, troublé.Il ne comprenait plus rien; il ne savait plus rien; il se sentait étourdi, abruti, fou, comme s'il venait de choir sur la tête (Maupass., Contes et nouv.,t. 2, M. Parent, 1886, p. 593):
Enfin, une secousse l'ébranla, et tout sombra; les objets autour de lui s'envolèrent, tandis qu'il éprouvait un vertige anxieux de chute, qui lui tirait les entrailles (...). Puis, tombé dans le noir de la fosse, il resta étourdi, n'ayant plus la perception nette de ses sensations. Zola, Germinal,1885, p. 1159.
2. P. ext.
a) Fatigué, importuné. Je me suis excité, enivré toute la journée de ces conversations (...). Rentré à 11 h trois quarts fatigué et étourdi dans un état d'incapacité, faisant des projets de repos et de vie intérieure (Maine de Biran, Journal,1818, p. 170).
b) Qui est grisé par un parfum, un alcool, etc. Jos-Mari en restait aussi étourdi que si son jus de fruit avait été coupé de gin (Peyré, Matterhorn,1939, p. 171).