| ![]() ![]() ![]() ![]() ÉRAILLEMENT2, subst. masc. A.− [Correspond à érailler2A] État d'une étoffe dont la trame est distendue; qui est déchirée superficiellement. Éraillement d'une étoffe (DG). B.− [Correspond à érailler2B] État d'une voix rendue rauque, voilée. L'éraillement de ce rire expliqua à Leonora qui était là (Péladan, Vice supr.,1884, p. 33).L'éraillement du son (Martin du G., Devenir,1909, p. 74). − P. ext. 1. (Quasi-)synon. de enrouement.La normalienne souffrait le soir d'un éraillement de larynx pénible à entendre (Frapié, Maternelle,1904, p. 60). 2. Son éraillé. Du côté de la Treille [un glacier] grinçait un aigre éraillement (Giono, Batailles ds mont.,1937, p. 45). Prononc. et Orth. Cf. éraillement1. Étymol. et Hist. 1. 1561 méd. « renversement de la paupière » (A. Paré, XV, 12 ds Littré); 2. 1864 « action d'érailler (une étoffe) » (Littré). Dér. du rad. de érailler* (cf. œil éraillé, Paré, XV, 5 ds DG); suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 3. Bbg. Quem. DDL t. 8. |