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ÉQUITATION, subst. fém.
A.− Action de monter à cheval. Partie d'équitation; faire de l'équitation. Quant aux chevaux, depuis que j'ai vu mon meilleur ami, du Clinquant, se rompre l'épine dorsale en sautant une haie, j'ai renoncé à l'équitation (Mérimée, Deux hérit.,1853, p. 21).Il [d'Annunzio] me dit ne pas connaître l'insomnie (...). L'escrime et l'équitation l'en préservent (Gide, Feuilles de route,1896, p. 65).
B.− En partic.
1. Fait de monter à cheval selon certaines règles codifiées :
1. ... je forçai mon jeune compagnon de convenir que l'art de l'équitation se réduisait, aujourd'hui, à aller le plus vite possible, et que les innovations étrangères, dont quelques-unes avaient cependant leurs avantages, étaient faites aux dépens de la grâce, de l'élégance et de la solidité. Jouy, Hermite,t. 4, 1813, p. 97.
2. Cet art même. Leçon d'équitation (cf. acrobatie ex. 1); terme, traité d'équitation. Tout le talent est de savoir lui faire prendre les allures qu'on veut. Mais pour cela ne forçons point ses moyens, comme on dit en équitation (Flaub., Corresp.,1846, p. 420).Il enseignait dans son école la piété, l'escrime et l'équitation aux jeunes fils des antiques familles (France, Île ping.,1908, p. 198):
2. De Chateaubriand à Taine, les voyageurs français se sont moqués de l'équitation anglaise. Si d'Orsay n'avait pas mis à la mode la haute école, les Anglais auraient tout ignoré du manège, qu'ils continuent d'ailleurs à dédaigner. Morand, Londres,1933, p. 120.
Rem. La docum. atteste a) Équiter, verbe trans. Monter. Hermine équite vaillamment un âne modèle (Sand, Promen. autour vill., 1860, p. 90). b) Équitomane, subst. masc. Personne passionnée d'équitation. Le nombre des passions est infini; on peut désirer passionnément un mouton rouge (...) on peut être duelliste, équitomane, etc. (Stendhal, Journal, 1809-11, p. 412). c) Équitomanie, subst. fém. Passion pour l'équitation. Pour l'équitomanie, le domestique de M. de Courtivon (...) quitte son maître pour entrer chez Franconi, par amour pour les chevaux (Id., ibid., p. 413).
Prononc. et Orth. : [ekitasjɔ ̃]; var. [ekɥi], seule ds Fér. Crit. t. 2 1787, Land. 1834, Gattel 1841, Nod. 1844, Besch. 1845, Littré et DG; à côté de la prononc. mod. ds Passy 1914 et Barbeau-Rodhe 1930; cf. équi-. Le mot est admis ds Ac. 1762-1932, jusqu'en 1878 avec la mention ,,l'u se prononce``. Étymol. et Hist. 1503 (G. de Chauliac, Le Guidon en françoys, 276b, éd. 1534 ds Rom. Forsch., t. 32, p. 59). Empr. au lat. impérial equitatio, de même sens. Fréq. abs. littér. : 99.