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ÉPOUVANTÉ, ÉE, part. passé, adj. et subst. masc.
I.− Part. passé de épouvanter*.
II.− Adj. Plein d'épouvante (cf. ce mot A). Lorsque (...) Le Poète apparaît en ce monde ennuyé, Sa mère épouvantée et pleine de blasphèmes Crispe ses poings vers Dieu (Baudel., Fl. du Mal,1857, p. 14).Les pieds un peu en dehors, par une imitation de Charlot, il radinait le long de l'avenue, épouvanté et ravi (Montherl., Démon bien,1937, p. 1292):
1. − Yves, cria maman, ton père... Elle était profondément scandalisée, mais elle tourna pourtant d'un air interrogateur et épouvanté son regard vers Camille qui bégayait de plus en plus, d'un air bien plus épouvanté. Drieu La Roch., Rêv. bourg.,1939, p. 286.
III.− Subst. masc. :
2. Et aussitôt, comme si l'angoisse que les paroles ne suffisaient pas à traduire se fût exprimée directement dans toute sa puissance, il commença à grimacer, se transformant en singe, en idiot, en épouvanté, en type à fluxion, en tous les grotesques que peut exprimer un visage humain. Malraux, Cond. hum.,1933, p. 372.
Fréq. abs. littér. : 1 165. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 609, b) 2 397; xxes. : a) 2 120, b) 1 021.