| ![]() ![]() ![]() ![]() ÉPINGLÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de épingler*. II.− Adjectif A.− [Correspond à épingler B] 1. [En parlant d'une pers.] Portant une épingle (un bijou). On remarqua alors qu'il était très correctement mis, (...) cravaté, chaussé, épinglé, avec la raideur cérémonieuse d'un bourgeois qui dîne en ville (Zola,
Œuvre,1886, p. 84). 2. [En parlant d'attributs de la pers.] Compassé, guindé. Caroline travaille pendant six mois une nouvelle à dix piques au-dessous de Berquin, d'une moralité nauséabonde et d'un style épinglé (Balzac, Ptes mis.,1846, p. 151).Il peindrait probablement de la même façon épinglée et mesquine les campagnardes et les parisiennes (Huysmans, Art. mod.,1883, p. 36). B.− TISSAGE 1. [En parlant d'une étoffe] Qui comporte des cannelures. Velours épinglé. Ce vieillard était vêtu de son bel habit de taffetas épinglé (Dumas père, Monte-Cristo,t. 1, 1846, p. 46). 2. P. méton., subst. Les épinglés. Les tissus à cannelure. Les façonnés [comprennent] les diagonales composées, les épinglés, les damassés (...) et les gaufrés (Araud, Thomas, Fabric. drap,1921, p. 7).Épinglés. − Ces étoffes (chemiserie) présentent des diagonales qui se coupent en observant la « loi du chevauchement » (Thiébaut, Fabric. tissus,1961, p. 71). Fréq. abs. littér. : 85. |