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ÉPILOGUE, subst. masc.
A.− LITTÉRATURE
1. DRAMAT. ANC. Petit discours en vers qui était récité par un acteur à la fin d'une représentation pour demander au public son approbation.
P. métaph. Épilogue pour tâcher de faire croire au lecteur que si ce livre est tel ce n'est pas la faute de l'auteur (Gide, Prométhée,1899, p. 341).
2. Dans la lang. mod. Dernière partie, conclusion d'un discours, d'un poème, d'un ouvrage dramatique ou romanesque, contenant par exemple la récapitulation des principaux points d'une argumentation ou le récit des événements postérieurs à l'action principale. Anton. prologue.L'« Elkovan » est un conte d'amour en trois chants avec un prélude et un épilogue (Lemaitre, Contemp.,1885, p. 119).Dans un fragment qu'il écrivit pour le placer en épilogue au roman, Arnim a exprimé l'espérance qu'il mettait dans toutes les formes du « pressentiment » (Béguin, Âme romant.,1939, p. 265).
P. métaph. La grande épopée mystérieuse dont nous avons tous chacun un chant en nous-mêmes, dont Milton a écrit le prologue et Byron l'épilogue : le poème de l'homme (Hugo, Rayons et Ombres,1840, p. 1020).
B.− P. ext. et au fig. Ce qui termine une affaire, une histoire, une aventure. Tel fut le lamentable épilogue d'une croisade qui, somme toute, avait brillamment réussi (Grousset, Croisades,1939, p. 338):
... c'est toujours le même cycle à parcourir, la même maladie à deux. Impossible d'éviter l'une des étapes. Elles se suivent, dans l'ordre, jusqu'à la convalescence, jusqu'à l'épilogue miséricordieux qui se déroule dans un brouillard, tout comme l'affreux prélude. Duhamel, Journal Salav.,1927, p. 95.
Prononc. et Orth. : [epilɔg]. Enq. : /epilog/. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1339-48 « conclusion d'une œuvre littéraire » (Ysopet I, Epilogue, éd. J. Bastin, t. II, p. 329). Empr. au lat. class. epilogus, gr. ε ̓ π ι ́ λ ο γ ο ς, ou « conclusion ». Fréq. abs. littér. : 64.