| ![]() ![]() ![]() ![]() ÉOLIPYLE, subst. masc. PHYS. Appareil qui permet de mettre en évidence la force motrice de la vapeur d'eau : Il [M. Hachette] s'occupe aussi de l'éolipyle, instrument en forme de poire, terminé par un tube presque capillaire, dont l'intérieur peut être rempli d'eau qui s'élance à plusieurs pieds par l'orifice, lorsqu'elle est portée à l'état d'ébullition et de vapeur.
Balzac,
Œuvres diverses,t. 1, 1824-30, p. 624. Prononc. et Orth. : [eɔlipil]. Ds Ac. 1694-1932 avec y gr. Cf. aussi ds Fér. 1768, Land. 1834, Gattel 1841, Nod. 1844, Besch. 1845, Littré. Ds DG ainsi que ds Lar. Lang. fr. on admet les 2 graph. Ds Pt Rob. on écrit uniquement éolipile. Étymol. et Hist. 1548 une magistrale Æolopyle (Rabelais, Le Quart Livre, chap. 43, éd. Marty-Laveaux, t. 2, p. 422); 1552 Æolipyle (Id., Declaration d'aucunes dictions, éd. Marty-Laveaux, t. 3, p. 203); 1606 eolipile (Nicot). Composé de Éole, nom du dieu des vents, et du lat. pila « paume, balle »; la forme -pyle repose sur un faux rapprochement avec le gr. π
υ
́
λ
η « porte, passage ». |