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ÉTOUFFANT, ANTE, part. prés. et adj.
I.− Part. prés. de étouffer*.
II.− Emploi adj.
A.− Qui rend la respiration difficile. Atmosphère, journée, nuit étouffante; ciel, soleil, soir, vent étouffant. La chaleur passait sur la campagne, par bouffées étouffantes et qui sentaient le foin (R. Bazin, Blé,1907, p. 230).Malgré l'ombre, on respirait le soir, un air plus étouffant, qui montait du sol pénétré de chaleur (Chardonne, Épithal.,1921, p. 71):
1. Ces salles sont graduées de chaleur : les premières à la température de l'air extérieur, les secondes tièdes, les autres successivement plus chaudes, jusqu'à la dernière, où la vapeur de l'eau presque bouillante s'élève des bassins et remplit l'air de sa chaleur étouffante. Lamartine, Voy. Orient,t. 1, 1835, p. 195.
Emploi neutre. Tous les jours à midi, un temps orageux, où il fait étouffant et des matins et des soirs, où il fait froid (Goncourt, Journal,1895, p. 802).
B.− Au fig. Qui provoque une impression de malaise, une contrainte affective, intellectuelle ou morale. Appréhension étouffante; lien, sentiment, silence étouffant; monde, pays étouffant; ville étouffante. Ta sécurité bourgeoise, tes routines, les rites étouffants de ta vie provinciale (Saint-Exup., Terre hommes,1939, p. 148):
2. Pardonne-moi (...), dans l'autre vie, tous les mauvais tours que je t'ai joués, toutes les détestables espiégleries par lesquelles je me suis vengée de ton étouffant despotisme... Sand, Hist. vie,t. 1, 1855, p. 59.
Prononc. et Orth. : [etufɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Ds Ac. 1694-1932. Fréq. abs. littér. : 651. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 468, b) 1 190; xxes. : a) 1 243, b) 982.