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ÉTINCELLEMENT, subst. masc.
A.− Action d'étinceler; résultat de l'action.
1. Action d'étinceler, par émission de rayons lumineux; état qui en résulte. À Roquebrune, chaque soir, les lucioles racontaient leur bonheur de vivre, dans un étincellement spasmodique (Gide, Journal,1931, p. 1054).
2. État d'un corps qui, recevant des rayons lumineux, les renvoie, scintille sous leur action. Le soleil allumait sur les fleurs, les arbres, les herbes, un étincellement de rosée brillante (Bourget, Disciple,1889, p. 172).L'étincellement des bijoux (Aragon, Beaux quart.,1936, p. 192):
... voilà des nappes d'or. Par masses, c'est le mieux pour jouir des fleurs. Étincellement que la lumière donne aux montagnes, en même temps qu'elle opalise les eaux! Fraîches coulées d'argent dans le bleu de la mer! Barrès, Voy. Sparte,1906, p. 132.
3. P. anal. L'étincellement de ses yeux cruels et lucides (Gracq, Argol,1938, p. 74).
B.− Au fig. Des doutes, une invincible et originelle méfiance tachaient d'une ombre l'étincellement de ces promesses (Mirbeau, Journal femme ch.,1900, p. 312).Étincellement continuel du langage, de jaillissante invention (Marcel, Heure théâtr.,1959, p. 34).
Prononc. et Orth. : [etε ̃sεlmɑ ̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1119 estencelement (Ph. de Thaon, Comput, 403 ds T.-L.). Dér. du rad. de étinceler*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 40.