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ÉQUIVALOIR, verbe trans. indir.
A.− [Le compl. d'obj. indir. désigne une chose quantifiable] Être de même valeur quantitative. En musique, une blanche équivaut à deux noires (Ac.1932).On estime que la chute d'eau qui fait aller un moulin, équivaut à la force de cent cinquante hommes (Say, Écon. pol.,1832, p. 90).
[Avec un compl. prép. qui indique en quoi une chose est de même valeur qu'une autre] Deux bombes, équivalant chacune en puissance à vingt mille tonnes d'explosif classique (Goldschmidt, Avent. atom.,1962, p. 70):
1. Une seule classe des animaux sans vertèbres, celle, par exemple, des « insectes », équivaut, pour le nombre et la diversité des objets qu'elle comprend, au « règne végétal » entier. Lamarck, Philos. zool.,t. 1, 1809, p. 98.
B.− [Le compl. d'obj. indir. désigne une pers. ou une chose non quantifiable] Être de même valeur qualitative. « La République est au-dessus de toute discussion » équivaut à cette croyance : « Le Pape est infaillible! » (Flaub., Corresp.,1871, p. 227).Condamner Gautier équivaut à condamner absolument en littérature l'art décoratif pur, « le plafond » (Du Bos, Journal,1922, p. 201):
2. L'artiste et l'homme intelligent ne peuvent se rejoindre que sur les hauteurs, mais je crois qu'il est facile d'équivaloir à la plupart de ces hommes-là... Renard, Journal,1903, p. 805.
[Avec un compl. prép. qui indique en quoi une pers. ou une chose est de même valeur qu'une autre] L'état du monde, à un moment donné, équivaut, au point de vue des capacités de changement, à ce qu'était le monde un instant auparavant (Le Dantec, Savoir!1920, p. 186).
Rare, emploi pronom. réciproque. Quand la victoire et la défaite s'équivalent, le jeu est loyal (Amiel, Journal,1866, p. 229).La condescendance des adultes transforme l'enfance en une espèce dont tous les individus s'équivalent (Beauvoir, Mém. j. fille,1958, p. 61).
Rem. On rencontre ds la docum. un ex. de l'emploi trans. dir. (cf. décompte ex. 1).
Prononc. et Orth. : [ekivalwa:ʀ], (il) équivaut [ekivo]. Ds Ac. 1740-1932. Cf. équi-. Conjug. cf. valoir. Étymol. et Hist. 1453-61 (Débat des hérauts d'armes, éd. L. Pannier, § 105). Empr. au b. lat. aequivalere « égaler, valoir autant » avec infl. de valoir*. Fréq. abs. littér. : 365 (équivalu : 3). Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 463, b) 373; xxes. : a) 438, b) 693. Bbg. Bourdat (P.). Arch. et néol. ds le vocab. et la synt. de Marcel Jouhandeau. Vie Lang. 1973, p. 44. − Quem. DDL t. 1. − Valter (R.). Einige Bemerkungen zum romanischen Wortschatz gelehrtlateinischer Herkunft. Beitr. rom. Philol. 1972, t. 11, p. 141.