Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
ÉPIPHANIE, subst. fém.
A.− RELIG. Fête de l'Église (fixée au 6 janvier ou le dimanche suivant, dans l'Église catholique) appelée aussi jour des Rois et célébrant notamment la manifestation de Jésus aux rois mages. Quelque enfant d'amour dont la pauvre mère est venue sonner à ma porte en cette nuit de l'épiphanie, en souvenir de l'Enfant-dieu (Maupass., Contes et nouv.,t. 2, Mlle Perle, 1886, p. 636).
B.− P. fig. étymol. Manifestation d'une réalité cachée. L'action est une épiphanie de l'être. Si la grâce nous prend et nous refait par le fond de l'être, c'est pour que notre action tout entière s'en ressente et en soit illuminée (Maritain, Human. intégr.,1936, p. 313).
Prononc. et Orth. : [epifani]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Fin xiies. epifaine (Sermons St Bernard, 99, 24 ds T.-L.). Empr. au lat. chrét. Epiphania, gr. τ α ̀ Ε π ι φ α ́ ν ι α neutre plur. subst. de l'adj. ε ̓ π ι φ α ́ ν ι ο ς « qui apparaît » < ε ̓ π ι φ α ι ́ ν ω « faire voir, montrer ». Fréq. abs. littér. : 46. Bbg. Vermeulen (A.-J.). Le Développement sémasiologique d'epiphaneia. In : Graecitas et latinitas christianorum primaeva. Studia ad sermonem christianum primaevum pertinentia. Suppl. 1. Nimègue, 1964, 144 p.