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ÉPINGLER, verbe trans.
A.− [Le compl. désigne une chose] Attacher, retenir avec une/ des épingle(s). Épingler une photo au mur; épingler un ourlet; épingler un fichu, un foulard, une écharpe; épingler une cocarde. Les hommes jettent leurs vestes, les femmes épinglent leurs robes (Pesquidoux, Chez nous,1921, p. 134).Il a fait de petits rouleaux avec des pièces de 1 et 2 francs, il épingle les billets par liasse et il recolle ceux qui sont en loques (Pagnol, Marius,1931, II, 1, p. 95).Il épingla donc à son revers son insigne de guide de montagne (Peyré, Matterhorn,1939, p. 63).
P. métaph. L'on entend dans l'ombre une petite pluie épingler d'acier froid les vitres de son cœur (Rodenbach, Règne silence,1891, p. 135).Nous nous contenterons d'épingler quelques exemples vivants sur les grandes directions de recherche (Mounier, Traité caract.,1946, p. 78).
B.− [Le compl. désigne une pers.]
1. Rare. Attacher à quelqu'un son épingle (son bijou). MmeVernet le boutonne [son mari], l'épingle, le peigne (Renard, Écorn.,1892, p. 1).
2. Au fig., pop. Arrêter (quelqu'un), faire prisonnier (quelqu'un). Le Caporal épinglé (titre d'un ouvrage de J. Perret, 1947). Les Boches se gourent sur nos relèves, dit Jaffelin. Mais si jamais ils viennent à savoir l'heure, on s'ra gentiment épinglés (Genevoix, Boue,1921, p. 212).
Prononc. et Orth. : [epε ̃gle], (j')épingle [epε ̃:gl̥]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. 1564 « attacher, fixer avec une épingle » espingler une femme « lui attacher les vêtements à l'aide d'épingles » (Thierry); 1811, févr. velours epinglé (Mercure de France, t. 46, p. 227 ds Brunot t. 10, p. 899, note 1); 2. 1889 arg. « arrêter quelqu'un » (Fustier, Suppl. dict. Delvau, p. 533). Dér. de épingle*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 76.