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ÉNERVEMENT, subst. masc.
A.− Littér. État d'une personne ou d'un groupe de personnes qui manque de vigueur, d'énergie. Le jour où il avait cessé d'être nécessaire que la France fût un soldat, l'excès de la centralisation était devenu pour la nation une cause d'énervement (L. Blanc ds Journet-Petit t. 3 1968).
Au plur. Accès de faiblesse. Ces malaises, ces marasmes qui me dévoraient tout vivant, m'ont laissé plein d'énervements et plus débile qu'un nouveau-né (Du Camp, Mém. suic.,1853, p. 305).
B.− Usuel. État d'une personne en proie à l'irritabilité, la nervosité, l'excitation. Cette nouvelle répandue (...) dans tout le personnel de l'état-major, accentua l'énervement que je constatais autour de moi (Joffre, Mém., t. 1, 1931, p. 345):
Quand l'insomnie, mal des philosophes, s'accroît de l'énervement dû aux bruits de la ville, quand, place Maubert, tard dans la nuit, les automobiles ronflent, que le roulement des camions me fait maudire ma destinée de citadin, je trouve un apaisement à vivre les métaphores de l'océan. Bachelard, La Poétique de l'espace,1957, p. 43.
Prononc. et Orth. : [enε ʀvəmɑ ̃]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1413, 25 mai « action d'affaiblir quelque chose » enervement ... de toutes nos finances (Ord. ds Gdf. Compl.), exemple isolé; av. 1747 « état de ce qui est abattu » énervement des courages (Vauven., Él. de L. XV ds Littré); 1867 « état d'une personne dont les nerfs sont agacés » (Zola, Th. Raquin, p. 189). Dér. du rad. de énerver*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 269. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 9, b) 198; xxes. : a) 685, b) 616.