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ÉCORCHEMENT, subst. masc.
Action d'écorcher. L'écorchement du bétail; l'écorchement de Saint-Barthélemy. Quels hommes des cavernes, ces Moscovites! L'odeur musquée des ateliers d'écorchement, d'écharnement et d'étirage des peaux se mêlait aux relents du poisson séché et battu (Morand, Folle amour.,1956, p. 22):
... alors que l'équivalent de la préparation culinaire des lapins et des lièvres, écorchement, dépiautement, éjection des viscères, avec comme but dernier l'innocence absolue et gratuite de l'idiot... Queneau, Loin de Rueil,1944, p. 167.
Rem. Ac. 9eéd., accueille le synon. écorchage, qu'atteste aussi la docum. (cf. Brunerie, Industr. alim., 1949, p. 59).
Au fig. Toute ma détresse est éclairée, tout mon écorchement (Giraudoux, Judith,1931, III, 7, p. 247).
Prononc. et Orth. : [ekɔ ʀ ʃ əmɑ ̃]. Ds Ac. 1878, 1932. Étymol. et Hist. Fin xiiies. « action d'écorcher » (Des. IV. sereurs, B.N. 378, fo3 vods Gdf. Compl.); en partic. 1827 « enlever la peau d'une bête » l'écorchement des castors (Chateaubr., Amér., 131 ds Littré). Dér. du rad. de écorcher*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 8. Bbg. Bruneau (C.). N. créés au moy. du suff. -ment. In : [Mél. Orr (J.)]. Manchester, 1953, p. 29.