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ÉCLOP(P)ER,(ÉCLOPER, ÉCLOPPER) verbe trans.
Rare. Rendre boiteux, estropier. Pas de contusions (...). Les rois n'aiment pas qu'on éclope leurs domestiques (Hugo, Homme qui rit,t. 2, 1869, p. 40).
Rem. 1. Attesté ds Ac. dep. 1878 avec la mention ,,fam.`` 2. On rencontre ds la docum. le subst. masc. éclop(p)ement. État de ce qui est éclopé. Je vois là, dans ce fer rouillé et ce plomb terni [une seringue à injections et un poignard de carbonaro], la fin de l'amour et des illusions politiques, l'éclopement de la vessie, l'éreintement de la foi républicaine (Goncourt, Journal, 1861, p. 941).
Prononc. et Orth. : [eklɔpe]. Ds Ac. 1878 et 1932 avec 1 seul p. Cf. éclop(p)é qui est plus usité. Étymol. et Hist. Ca 1176 part. passé esclopez (Chrétien de Troyes, Cligès, éd. A. Micha, 6402); ca 1179 [ms. A xiiies.] dame Copee ... Que Renart a si esclopee (Renart, éd. E. Martin, I, 384). Dér. de l'a. fr. cloper « boiter » (v. clopin-clopant); préf. é-*. Bbg. Thomas (A.) Nouv. Essais. Paris, 1904, p. 255.