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VOITURIN, subst. masc.
A. − Vx. [En Italie et dans le midi de la France]
1. Homme qui loue à des voyageurs une voiture attelée qu'il conduit lui-même, s'occupant en outre du logement et de la nourriture. [Le docteur] me proposa d'aller déjeuner à une boutique de café sur les fossés de la citadelle, en attendant que le voiturin qui devait nous ramener à Venise eût fini de se préparer au voyage (Sand, Lettres voy., 1834, p. 2).
2. Voiture attelée, louée par un voyageur et, p. ext., moyen de transport. Il y a la voie de mer par mon bâtiment (...) La voie de terre par le voiturin (...) je vais vous remettre sur le port (Dumas père, Chasse au chastre, 1850, II, 3etabl., 3, p. 206).
B. − Fam. Petite voiture, petit chariot. C'est le garçon qui a débauché ma fille hier, et qui après, (...) m'a fait glisser un voiturin dans les jambes et je me suis affalé là dedans les quatre fers en l'air (Queneau, Pierrot, 1942, p. 50).
Prononc. et Orth.: [vwatyʀ ε ̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1640 voiturin « homme qui conduit, moyennant paiement, des voyageurs dans sa voiture attelée » ici, p. métaph. (J. Chapelain, Lettres, lettre du 20 nov., éd. Ph. Tamizey de Larroque, t. 1, p. 722: je veux espérer que le reste de vostre voyage sera heureux quelque façon que face le Rhosne pour servir de voiturin jusqu'en Provence); 2. 1811 « voiture louée par le voiturin » (Stendhal, Journal, p. 46). Empr., avec infl. devoiture*, à l'ital. vetturino, att. au sens 1 dep. 1585 (G. M. Cecchi ds Tomm.-Bell.), dér. de vettura (voiture*); cf. la forme ital. vetturino, att. chez des aut. du xixes., en partic. Stendhal, et vetturin att. de 1690 (Fur.) à fin xviiies. (FEW t. 14, pp. 213b-214a). Fréq. abs. littér.: 13. Bbg. Boulan 1934, p. 50. − Hope 1971, p. 306.