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VOCAL, -ALE, -AUX, adj.
I.
A. − ANAT. Qui appartient à la voix, qui sert à l'émission de la voix. Appareil, organe vocal; cavités vocales. Le son produit par les rubans vocaux, ou ligamens inférieurs de la glotte, peut être modifié: 1 par la forme et les dimensions du passage qui lui est ouvert au travers du reste du larynx (Cuvier, Anat. comp., t. 4, 1805, p. 492).[Miller] donne un schéma manifestement fait pour illustrer la communication linguistique, avec les cinq composantes suivantes:source (être humain),transmetteur (appareil vocal),canal (air),récepteur (oreille),destinataire (Coyaud, Introd. ét. lang. docum., 1966, p. 11).V. bouche ex. 44, formant ex.
Corde* vocale.
B. − De la voix; qui s'exprime par la voix. Émission vocale; vibrations vocales; signes vocaux. L'étendue vocale ne doit pas être confondue avec la tessiture qui représente l'ensemble des sons convenant le mieux à une voix donnée (Arts et litt., 1935, p. 36-6).
Oraison, prière vocale. Oraison, prière exprimée à haute voix. Le curé de Campagne n'avait trouvé quelque repos et relâchement que dans la prière qu'il aimait, l'humble prière vocale (Bernanos, Soleil Satan, 1926, p. 160).
1. ACOUST. Échelle vocale. Ensemble de tous les sons du registre de la voix humaine. Chaque voyelle est produite par une forme particulière de nos organes mobiles sus-laryngiens: bouche, langue, lèvres, etc... Mais (...) ces attitudes ne peuvent se maintenir sur toutes les hauteurs de l'échelle vocale sans subir certaines modifications (Arts et litt., 1935, p. 36-11).
2. MUS. [P. oppos. à instrumental] Qui est destiné principalement à être chanté. Fugue vocale; musique vocale avec accompagnement; polyphonie vocale de la Renaissance. Le Motu proprio précise que la musique purement vocale, a cappella, sans aucun accompagnement, suffit amplement au chant liturgique (Potiron, Mus. église, 1945, p. 83).P. méton. Qui concerne la musique vocale, l'art du chant. Enseignement vocal; technique vocale; exercices vocaux. Rossini fait effort pour atteindre la vérité expressive, et il y réussit en simplifiant son écriture vocale (Dumesnil, Hist. théâtre lyr., 1953, p. 124).
Ensemble vocal. ,,Chœur réunissant un nombre restreint d'exécutants`` (Mus. 1976).
Quatuor vocal. V. quatuor A 2.La tablature classique de l'orchestre, où le quatuor vocal et quatuor à cordes sont opposés (Schaeffer, Rech. mus. concr., 1952, p. 83).
Empl. subst. masc. sing. à valeur de neutre. V. instrumental B 2 ex. de Rolland.
3. TECHNOL. [En parlant d'un appareil] Qui est commandé par la voix, ou qui émet des réponses en restituant la voix humaine. Le chasseur à commande vocale. Le 5 juillet, un Mirage du centre d'essais en vol de Brétigny a effectué une première mondiale: le vol d'essai de ce que les spécialistes ont baptisé « commande vocale ». Le système (...) est déjà capable de reconnaître cent mots isolés prononcés par le pilote, d'exécuter l'ordre et de lui répondre (Le Point, 23 août 1982, p. 38, col. 3).
Répondeur à reconnaissance* vocale. Synthèse* vocale.
II. − RELIG. Qui a le droit de vote dans une communauté séculière ou régulière. Le chapitre s'est assemblé. Les mères vocales, que je viens de consulter encore et qui sont en délibération, ont décidé que la mère Crucifixion serait, selon son vœu, enterrée dans son cercueil sous notre autel (Hugo, Misér., t. 1, 1862, p. 641).
Empl. subst. Il n'y avait que douze vocaux à cette élection (Ac.1798-1878).
REM. 1.
Vocalement, adv.D'une manière vocale. a) En ce qui concerne la voix parlée. Prier vocalement. Dans le mot vaste, la voyelle a conserve toutes ses vertus de vocalité agrandissante. Considéré vocalement, le mot vaste n'est plus simplement dimensionnel. Il reçoit, comme une douce matière, les puissances balsamiques du calme illimité (Bachelard, Poét. espace, 1957, p. 180).b) Mus. En ce qui concerne la voix chantée. Toute la scène II [de Pelléas] (...) est conçue vocalement selon cette manière propre à l'auteur, qui n'est ni le récitatif coutumier, ni l'air, ni le « lied » (Emmanuel, Pelléas, 1929, p. 128).
2.
Vocalité, subst. fém.,rare. Qualité attribuée à une voyelle quant à son timbre. V. supra ex. de Bachelard.
Prononc. et Orth.: [vɔkal], plur. masc. [-o]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. Ca 1424 « relatif à la voix » (Jean Gerson, Œuvres, éd. Glorieux, t. 7, p. 116). B. 1680 adj. et subst. relig. (Rich. qui renvoie aux Constitutions de Port Roial, p. 65). A empr. au lat. vocalis (dér. de vox, vocis « voix ») « qui fait entendre un son » et subst. « voyelle » d'où le fr. vocal « voyelle » fém. ca 1265 (Brunet Latin, Trésor, éd. Fr. J. Carmody, III, 10, p. 327, ligne 13), masc. 1493 (Fabri, Art de rhetor., II, fo6 ds Gdf.), répertorié comme ,,V. lang.`` par Ac. Compl. 1842, Besch. 1846 et Guérin 1892. B empr. au lat. médiév. vocales « religieux ayant le droit de vote dans une communauté » (Constitut. Fratrum Praedicat. col. 80 ds Du Cange), subst. de vocalis. Fréq. abs. littér.: 275. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 732, b) 269; xxes.: a) 169, b) 297.