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VIVOTER, verbe intrans.
A. −
1. Vivre petitement, avec peine, faute de santé, de moyens. Synon. végéter.Vivoter au jour le jour, en paix. On vivote avec son mari, ma chère, on ne vit qu'avec son amant, lui disait ma belle-sœur (Balzac, Fille Ève, 1839, p. 98).J'ai mis quelque temps à m'habituer à cette existence de mollusque... Mais ma santé ne me permet plus autre chose. Je vivote, en prenant des précautions, l'hiver au coin du feu, l'été au soleil (Martin du G., J. Barois, 1913, p. 535).
P. anal. [Le suj. désigne un animal, un végétal] Parvenu à un âge que ces animaux n'atteignent guère, il [le chien] vivotait encore sur un lit de paille (Maupass., Une Vie, 1883, p. 234).De petites plantes grasses y vivotaient [dans un terrain] (Arnoux, Calendr. Fl., 1946, p. 469).
2. En partic. Vivre chichement en raison de faibles moyens financiers. Réfugié, il vivote difficilement. Il présente mal, à cause de la mouise (Arnoux, Rêv. policier amat., 1945, p. 251).
B. − [Le suj. désigne une chose] Avoir une activité ralentie, réduite. Une sage politique leur conseillait de laisser vivoter cette imprimerie, et de l'entretenir dans une honnête médiocrité (Balzac, Illus. perdues, 1837, p. 27).Les trois petits sont accroupis, pieds nus, dans l'âtre où vivote un tout petit feu; ils sont teigneux, scrofuleux, rachitiques (Gide, Journal, 1917, p. 618).
Prononc. et Orth.: [vivɔte], (il) vivote [-vɔt]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1430 vivoter à l'ordonnance d'autruy (A. Chartier, Le Curial, éd. F. Heuckenkamp, p. 13). Dér. de vivre*; suff. -oter*. Fréq. abs. littér.: 30. Bbg. Darm. 1877, p. 120. − Hasselrot 1957, p. 219.