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VINDICTE, subst. fém.
A. −
1. DR. Poursuite et punition des crimes par l'autorité légale. Vindicte judiciaire; soustraire qqn à la vindicte des lois. La guillotine est la concrétion de la loi; elle se nomme vindicte ; elle n'est pas neutre, et ne vous permet pas de rester neutre (Hugo, Misér., t. 1, 1862, p. 24).
2. Punition, châtiment mérité par quelqu'un ayant commis un acte jugé délictueux. Désigner, signaler qqn à la vindicte publique; échapper à la vindicte populaire. Les tentatives faites pour m'écraser (...) étaient (...) des attentats contre la sûreté et la liberté des citoyens, des attentats contre la justice et les lois, des attentats dignes de la vindicte publique (Marat, Pamphlets, Appel à la Nation, 1790, p. 151).M. Tortose, bon bougre, donna deux ou trois petits billets à Pierrot qui, fuyant la vindicte patronale, se retrouva bientôt seul dans l'obscurité (Queneau, Pierrot, 1942, p. 31).
B. − ANTIQ. ROMAINE. Petite baguette symbolisant la force à laquelle on était prêt à recourir pour défendre son droit. (Dict. xixeet xxes.).
Prononc. et Orth.: [vε ̃dikt]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. [1308, Aimé d'apr. Dauzat 1973] 1. 1523 « vengeance, punition » (G. Briçonnet, Corresp., éd. Chr. Martineau et M. Veissière, t. 2, p. 78); 2. av. 1615 vindicte publique (E. Pasquier, Recherches de la France, 772 ds IGLF); 3. 1842 « petite baguette symbolisant la force » (Ac. Compl.). Empr. au lat.vindicta « baguette dont on touchait l'esclave que l'on voulait affranchir; action de revendiquer; vengeance; punition », dér. de vindicare, v. vindicatif. Fréq. abs. littér.: 38.