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VERBIAGE, subst. masc.
Abondance de paroles vides de sens ou qui disent peu. Synon. fam. blablabla.Propension au verbiage. Il se lança dans un verbiage très embrouillé, pour lui faire entendre qu'il était retenu par des considérations majeures, qu'il avait des affaires à n'en plus finir, que même sa fortune était compromise (Flaub., Éduc. sent., t. 2, 1869, p. 190).Une fois délestés de leur verbiage inintelligible, à quoi se réduisent tous les ouvrages mystiques, sinon à une glorification de la paresse? (Bremond, Hist. sent. relig., t. 4, 1920, p. 574).
Prononc. et Orth.: [vε ʀbja:ʒ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1671 (Mmede Sévigné, Corresp., 17 avr., éd. R. Duchêne, t. 1, p. 223). Dér., à l'aide du suff. -age*, de l'anc. verbe verbier « chanter en modulant » (1530, Palsgr., p. 771b), plus anciennement werbloier, guerbloier (ca 1223, Gautier de Coinci, Miracles N.D., éd. V. F. Kœnig, I Mir 11, 881, aussi werbler, verboier dans les var., cf. encore T.-L., s.v. guerbloiier), et verbloier « gazouiller (en parlant des oiseaux) » (ca 1416, Alain Chartier, Livre des quatre dames, 27 ds Poetical works, éd. J. C. Laidlaw, p. 198, var. verboier), issu d'un a. b. frq. *werbilôn, v. FEW t. 17, p. 562a. La proximité phonét. de verbe* a joué un rôle déterminant dans le passage de « chanter, gazouiller » au sens qu'a verbiage. Fréq. abs. littér.: 100.
DÉR.
Verbiager, verbe intrans.,rare. Parler beaucoup pour le simple plaisir de bavarder. (Dict. xixeet xxes.). [vε ʀbjaʒe], (il) verbiage [-bja:ʒ]. Att. ds Ac. 1718-1878. 1reattest. 1718 (Ac.); de verbiage, dés. -er.
BBG.Quem. DDL t. 9.