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VÉLARIUM, VELARIUM, subst. masc.
A. − ANTIQ. ROMAINE. Grande toile que les Romains tendaient au-dessus de la partie découverte d'un cirque ou d'un amphithéâtre afin de préserver les spectateurs du soleil ou de la pluie. Déplier le vélarium; tendre un vélarium; mât du vélarium. Par-dessus les massacres de l'ampithéâtre, flottait pour la première fois l'immense velarium aux mille couleurs, vaste et ondoyant comme le peuple qu'il défendait du soleil. Ce velarium était de soie, de ce précieux tissu dont une livre se donnait pour une livre pesant d'or (Michelet, Hist. romaine, t. 2, 1831, p. 274).
P. métaph. Mais cependant, monsieur le réactionnaire, braille aussitôt Rieupeyroux, dans une hilarante tonique de pur gascon, qui faillit déchirer en deux le velarium de la gravité générale, vous êtes assez violent (...) quand vous attaquez vos confrères (Bloy, Désesp., 1886, p. 286).
B. − P. ext., vx, littér. Couverture du même type en des lieux divers. Synon. vélum.Nous achevions une orangeade, étendus dans une cour sombre couverte d'un velarium en poil de chèvre noir (Fromentin, Été Sahara, 1857, p. 217).
Prononc. et Orth.: [velaʀjɔm]. Ac. 1878: vélarium. Littré: ve-. Prop. du Conseil sup. de la lang. fr. ds Doc. admin. du J.O., 6 déc. 1990, p. 18, col. 2: vélarium. Plur. des vélariums. Étymol. et Hist. 1829 (Stendhal, Prom. ds Rome, t. 1, p. 33). Mot lat., dér. de velum « voile, toile, tenture ». Fréq. abs. littér.: 13.