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URÉMIE, subst. fém.
PATHOL. Syndrome dû à l'intoxication causée par la rétention dans l'organisme, en particulier dans le sang, des produits azotés normalement éliminés par les urines et consécutif à une affection rénale chronique. Synon. azotémie, hyperazotémie (s.v. hyper-).Crise d'urémie; urémie cérébrale, respiratoire; urémie aiguë. Votre grand'mère est perdue, me dit-il. C'est une attaque provoquée par l'urémie. En soi, l'urémie n'est pas fatalement un mal mortel, mais le cas me paraît désespéré (Proust, Guermantes 2, 1921, p. 318).Le blocage de ces filtres [les reins] entraîne la mort rapide par auto-intoxication, ou par urémie (Garcin, Guide vétér., 1944, p. 113).
Prononc. et Orth.: [yʀemi]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1847 (P. Ad. Piorry, Traité de méd. prat., t. III, p. 399). Formé de l'élém. ur- (v. urate), et du suff. -émie*. Fréq. abs. littér.: 23.
DÉR.
Urémique, adj. et subst.,pathol. a) Adj. Relatif à l'urémie. Accident urémique. Il montra le rôle de la rétention azotée dans la production des ulcérations gastriques et intestinales d'origine urémique (Ce que la Fr. a apporté à la méd., 1946 [1943], p. 207).b) Subst. Personne atteinte d'urémie. Il y a un urémique qui a si peur d'une crise qu'il vient tous les matins me souffler dans le nez, histoire que j'y renifle l'haleine (Aragon, Beaux quart., 1936, p. 104). [yʀemik]. 1reattest. 1858 (Littré-Robin); de urémie, suff. -ique*.