Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
ULCÉRATION, subst. fém.
A. − PATHOLOGIE
1. Processus pathologique d'altération d'un tissu aboutissant à la formation d'un ulcère. Le coude est bien enflammé, l'ulcération gagne de plus en plus (Zola, Joie de vivre, 1884, p. 1120).La mort est inévitable; elle est le résultat de la compression des nerfs, de l'ulcération des parois d'un vaisseau (Nocard, Leclainche, Mal. microb. animaux, 1896, p. 445).
2.
a) Lésion ulcéreuse, notamment lorsqu'elle est en voie de constitution. Soudain, l'un des membres du conseil qui se lève, puis roule à terre et se tord dans les douleurs atroces d'une ulcération d'estomac (Gide, Feuillets d'automne, 1949, p. 1094).
b) ,,Pour certains, ulcère superficiel`` (Méd. Biol. t. 3 1972). La mâchoire inférieure constamment enflée; des ulcérations de la bouche, et, parmi d'autres symptômes plus ou moins déplorables, de violents éternuements (Baudel., Paradis artif., 1860, p. 438).Une visite de Jean Lorrain, malade, se plaignant d'ulcérations à la gorge, quand il dîne en ville, quand il veille, quand il fait un excès (Goncourt, Journal, 1890, p. 1243).
B. − Au fig. Blessure morale. Cette politique d'épouvantail est la pire. Elle irrite et laisse dans les cœurs des ulcérations incurables (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t. 7, 1864, p. 94).Le ton qu'il venait d'avoir décelait en lui une amertume, une ulcération qui faisait pitié (Billy, Introïbo, 1939, p. 125).
Prononc. et Orth.: [ylseʀasjɔ ̃]. Ac. 1694, 1718: ulceration, dep. 1740: -cé-. Étymol. et Hist. 1. 1314 « formation d'ulcère, lésion ulcéreuse » (Chirurgie de Henri de Mondeville, éd. A. Bos,5, t. 1, p. 2: cure [...] de plaies et de contucions et de ulcerations); 2. 1690 « ulcère léger » (Fur.); 3. 1803 fig. « ressentiment, humeur ulcérée » (Boiste). Empr. au lat.ulceratio « ulcération, ulcère »; cf. l'a. prov. ulceratio (ca 1300 ds Levy Prov.). Fréq. abs. littér.: 10.