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TROMPERIE, subst. fém.
A. − [Corresp. à tromper A 1 a]
1. Action, fait de tromper. Synon. duperie, mystification.J'ai trompé mon père. Ma tromperie fut consciente, renouvelée, ce fut la faute la plus grave et la plus endurcie contre le devoir d'obéissance (Jouve, Paulina, 1925, p. 111).
[Avec un compl. prép. introd. par sur] De tous les poisons capables de vicier un témoignage, le plus virulent est l'imposture (...). C'est d'abord la tromperie sur l'auteur et la date: le faux au sens juridique du mot (...). Vient ensuite la tromperie sur le fond. Toutes les lettres publiées sous la signature de Marie-Antoinette n'ont pas été écrites par elle (M. Bloch, Apol. pour hist., 1944, p. 41).
DR. PÉNAL. Tromperie (sur la marchandise). Fraude sur la nature, la qualité ou la quantité dans la vente de denrées alimentaires ou de produits agricoles (d'apr. cida 1973). Marx dira (...) que « la tromperie sur la marchandise est injuste dans le système capitaliste de production », parce qu'elle ne correspond plus au système moderne des affaires (Sorel, Réflex. violence, 1908, p. 380).
2. P. méton. Moyen utilisé pour tromper; action ou parole trompeuse. Synon. artifice, attrape, leurre, supercherie.Un ouvrage (...) dans lequel je vous conseille de lire les aventures, déguisements, travestissements, tromperies d'un illustre bandit dont le vrai nom est Ballmeyer (G. Leroux, Parfum, 1908, p. 119).Un esprit (...) dissimulateur et posé pour savoir encaisser une tromperie avec le sourire tout en me réservant la revanche et la belle (Cendrars, Bourlinguer, 1948, p. 382).
B. − Vieilli. Illusion, fausse apparence, mensonge. La médecine industrie consiste en une tromperie perpétuelle et des mensonges périodiques (Cl. Bernard, Princ. méd. exp., 1878, p. 183).Je pensais même que c'était seulement parce que je les voyais de l'intérieur (plus encore que par les tromperies de l'espérance) que certains malaises ne me semblaient pas mortels pris un à un (Proust, Temps retr., 1922, p. 1043).
Prononc. et Orth.: [tʀ ɔ ̃pʀi]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1385 « comportement visant à tromper » (Cuvelier, Chronique de Bertrand du Guesclin, éd. E. Charrière, 1414); 2. 1553 « caractère mensonger de quelque chose » (La Bible, s. l., impr. J. Gerard, Mat 136d d'apr. FEW t. 17, p. 378b). Dér. de tromper*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér.: 173.