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TRIFORIUM, subst. masc.
ARCHIT. Dans une église, ensemble des ouvertures par lesquelles la galerie située au-dessus des bas-côtés donne sur la nef principale; p. méton., cette galerie. Le triforium de la cathédrale de Laon, de Rouen. Les églises poitevines se distinguent par l'absence de triforium et de fenêtres dans la nef centrale (Mérimée, Ét. arts Moy. Âge, 1870, p. 66).
Prononc. et Orth.: [tʀifɔ ʀjɔm]. Plur. des triforiums. Étymol. et Hist. 1. 1831 archit. « galerie du pourtour intérieur d'une église » (A. de Caumont, Cours d'antiquités monumentales, IV, p. 253 [Paris] ds Quem. DDL t. 10); 2. 1903-1904 « ajourage de cette galerie » (Guadet, Archit., t. 3, p. 64). Empr. à l'angl.triforium « id. » 1703 (N. Battely, Somner's Antiq. Canterb., II. I. IV. 16 ds NED), lui-même empr. au lat. médiév. triforium, ca 1185 (Gervase [of Canterbury], Tract. de Combust. et Repar. Cant. Eccl., Wks. [Rolls] I. 13, ibid. [cf. aussi Du Cange]) qui est une latinisation de l'a. fr. trifoire « incrustation, ciselure » et comme adj. « ciselé », ca 1150 or fin trifuire (Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 5009) du lat. d'époque impériale transforare « transpercer »; cf. aussi l'a. fr. tresforer « id. », fin xiies. (Sermons St Bernard, 62, 27 ds T.-L.).