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TORTILLEMENT, subst. masc.
A. − Action de tortiller une chose souple; résultat de cette action. Synon. tortillage.Je n'ai obtenu qu'un tortillement de moustaches que je ne me hasarderai pas à interpréter (Mérimée, Lettres ctessede Montijo, t. 1, 1853, p. 369).
B. − Action de se tortiller; mouvement qui en résulte. Synon. balancement, tortillage.Tortillement des hanches. Le ballet [théâtre San Carlo de Naples] est encore plus laid qu'à Paris: ce sont les mêmes tortillements, la même agilité et la même agitation d'araignées grêles (Taine, Voy. Ital., t. 1, 1866, p. 100).Elle mime la volupté à grands brins de souffles et de tortillements (Colette, Jumelle, 1938, p. 196).
C. − Au fig., fam. Détour, subterfuge. Nous pûmes voir les scrupules, les tortillements et les nuances de cette pensée malsaine où passent les couleurs changeantes d'un poisson qui se meut (Barrès, Scènes et doctr., t. 1, 1902, p. 198).
Prononc. et Orth.: [tɔ ʀtijmɑ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1. 1547 « action de tordre serré; résultat de cette action » (Vitruve, Architecture, 6 vo, trad. par Jean Martin ds Cah. Lexicol. t. 19, p. 106); 2. 1567 « mouvement de ce qui se tortille » (J. Grévin, Œuvr. de Nicander, p. 25 ds Gdf. Compl.); 3. 1700 fig. « détours, finesses dans l'expression » (Gherardi, Théât. ital., t. I, p. 560 ds Littré). Dér. de tortiller*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér.: 23. Bbg. Vaganay (H.). Pour l'hist. du fr. mod. Rom. Forsch. 1913, t. 32, p. 173.