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TOQUADE, subst. fém.
Fam. [Corresp. à toquer2] Engouement vif, imprévu et généralement passager pour quelqu'un, quelque chose. Synon. caprice, foucade, lubie, manie.J'ai repris ma vieille toquade de Saint Antoine. J'ai relu mes notes, je refais un nouveau plan (Flaub., Corresp., 1869, p. 31).Morny (...) ne s'enfonçait que davantage dans l'idée fixe de se faire aimer de Rochefort. Le caprice tournait en toquade, toquade d'autant plus obsédante que Rochefort, averti de la chose, mettait une sorte de coquetterie comique à ne pas vouloir connaître le duc (A. Daudet, Trente ans Paris, 1888, p. 214).
En partic. Caprice amoureux. Synon. béguin3, passade.Un soir, il avait trouvé dans [la] chambre [de Nana] un chapeau d'homme, une toquade bête, un passant ramené par ennui (Zola, Nana, 1880, p. 1377).Esther [à Charlotte] : (...) C'est à moi de lui passer des caprices, à moi de l'aider. L'image de certaines choses me révolte encore. Ce sont là des symptômes de toquade, pas d'un amour pareil au nôtre (Cocteau, Monstres sacrés, 1940, II, 2, p. 52).
Prononc. et Orth.: [tɔkad]. Att. ds Ac. dep. 1878. Ponson du Terr., Rocambole, t. 1, 1859, p. 105: tocade (forme ds Littré, Rob. 1985, à titre de var.). Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 221: tocade. Étymol. et Hist. 1. 1854 toquade « engouement » (Privat d'Anglemont, Paris anecdote, Paris, p. 57); 2. 1855 avoir une tocade pour qqn (Siraudin et Choler, La Dame de Francboisy, p. 4a ds Quem. DDL t. 38). Dér. de toquer2* (se); suff. -ade1*. Fréq. abs. littér.: 79. Bbg. Klein Vie paris. 1976, p. 248. − Quem. DDL t. 2.