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TOMBAL, -ALE, -ALS, adj. et subst. fém.
I. − Adjectif
A. − Qui appartient à la tombe, qui figure sur une tombe. Pierre tombale; inscriptions tombales. Je m'en allais à petits pas dans ces rues de tombes (...). Et je me mis, moi, à lire les épitaphes. Ça, par exemple, c'est la chose la plus amusante du monde. Jamais Labiche, jamais Meilhac ne m'ont fait rire comme le comique de la prose tombale (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Tombales, 1881, p. 1209).
B. − [En parlant d'un lieu] Lugubre, sinistre comme peut l'être une tombe. Durtal allait alors rêver dans le jardin de l'évêché (...) Ce jardin était silencieux, avec ses allées tombales (...) ses gazons piétinés, à moitié morts (Huysmans, Cathédr., 1898, p. 99).
C. − Qui tient du cadavre, qui évoque la mort. Je revoyais la prairie, la chevelure, mes angoisses, mes perversités de Sogno, Pauliet se montrait, avec un visage tombal, plus vraiment mort, Pauliet qui avait fait apparaître la mort (Jouve, Scène capit., 1935, p. 258).
II. − Subst. fém., TECHNOL. Pierre destinée à recouvrir un caveau. (Dict. xxes.).
Prononc. et Orth.: [tɔ ̃bal]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. A. 1. 1786 pierre tombale (Journal de Paris, 11 févr., p. 170 ds Fonds Barbier); 1873 inscription tombale (Flaub., Corresp., p. 33); 2. 1876 fig. (Lar. 19ecitant MmeTastu: silence tombal); 1892 (Guérin citant A. Houssaye: pâleur tombale). B. 1964 subst. fém. (Lar. encyclop.). Dér. de tombe*; suff. -al*. Fréq. abs. littér.: 83.