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TITUBANT, -ANTE, part. prés. et adj.
I. − Part. prés. de tituber*.
II. − Adjectif
A. − [En parlant d'un être vivant] Qui titube, qui chancelle. Synon. chancelant, vacillant.Et des hordes titubantes montaient des champs vers les bourgs dans le vain rêve de s'y faire donner du pain (Druon, Reine étranglée, 1955, p. 188).
[P. méton.] Jambes titubantes; démarche titubante. À travers le jardin aux arbustes cristallisés, dans le jour blême de l'heure entre chien et loup, elle [la poulette] allait toujours sur ses pattes titubantes, battant frénétiquement des ailes (E. de Goncourt, Mais. artiste, t. 1, 1881, p. 24).Dès ses premiers pas titubants, l'homme est aux prises avec un idéal, la bête qui fuit et qui représente l'avenir immédiat de la tribu, le repas du soir, dévoré pour faire des muscles aux chasseurs, du lait aux mères (Faure, Hist. art, 1909, p. 25).
B. − [En parlant d'un chose] Qui se balance, qui va alternativement de droite et de gauche. On pensait à quelque chaussée de pierres ou à un champ de neige (...) qu'au bout d'un moment en y voyant sur l'étendue haute et inégale du plateau solide, des bateaux titubants, on comprenait, identique en tous ces aspects divers, être encore la mer (Proust, J. filles en fleurs, 1918, p. 838).
Au fig. Dont la progression est hésitante, mal assurée; qui n'est pas affermi, affirmé. Le jeune homme entendit une complainte que chantait une voix titubante (L. Daudet, Voy. Shakesp., 1896, p. 146).Je savais déjà que cette marche titubante qui avait, pour moi, duré quarante ans, vers une lumière que je n'espérais plus atteindre, n'avait pas été vaine (Vialar, Dansons, 1950, p. 9).
Prononc. et Orth.: [titybɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Att. ds Ac. dep. 1878. Fréq. abs. littér.: 125.