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THORIUM, subst. masc.
CHIM. Corps simple métallique rare, extrait principalement de la monazite et de la thorite, qui donne avec l'uranium des composés radio-actifs importants ayant des applications en médecine (radiologie, thérapie), en énergie atomique (comme source de combustible nucléaire) et dans l'éclairage au gaz (manchons incandescents) (noatomique 90, symb. Th). Les deux uraniums [235 et 238] sont radioactifs, mais avec un rythme de destruction si lent (...) qu'ils ont survécu aux cinq milliards d'années écoulées depuis la formation de l'écorce terrestre. Il en est de même pour le thorium qui, comme les deux uraniums, est le point de départ d'une des trois séries de radioéléments naturels (Goldschmidt, Avent. atom., 1962, p. 16).V. monazite ex. de Goldschmidt.
Émanation du thorium. Synon. de thoron (infra rem. 2).
REM. 1.
Thorite, subst. fém.,minér. Minéral rare (silicate hydraté de thorium) de coloration brune, que l'on trouve à l'état naturel en Europe septentrionale, et duquel on extrait le thorium. Le thorium est un des éléments les plus rares. Il existe à l'état de silicate dans la thorite et dans l'orangite (Wurtz, Dict. chim., t. 3, 1878, p. 405).
2.
Thoron, subst. masc.,chim. Élément radioactif naturel analogue aux gaz rares (valence = 0), dit aussi émanation du thorium (d'apr. Pir. Atom. 1959). Sur la recherche de l'émanation du thorium (thoron) dans les sources thermales (J. Phys. et Radium, 1925, p. 44D).
Prononc. et Orth.: [tɔ ʀjɔm]. Littré: thorinium, thorium. Étymol. et Hist. 1838 (Berzelius, Traité de chimie, 332 [Bruxelles]. − Archivio Glottologico Italiano, 61, p. 382 ds Quem. DDL t. 18). Nom donné à ce métal par le savant suéd. Berzelius qui l'a découvert en 1828, d'apr. Thor nom du dieu du tonnerre dans la mythol. scand. et le suff. sav. -ium servant à former les noms de métaux ou métalloïdes (-ium*), cf. angl. thorium 1832 (v. NED). En fr. ce métal a d'abord été désigné par thorinium (1821, Dict. des sc. méd., cf. angl. thorinum dep. 1819, v. NED) parce que le mot thorine (attribué à tort à Berzelius qui avait empl. le mot suéd. Thorjord), a servi à désigner (dep. 1817, Ann. chim., t. 5, p. 5) la substance que ce savant avait découverte en 1815 dans différents minéraux suéd. et norv. (substance qui s'avéra être le phosphate d'yttrium), v. NED, s.v. thoria, thorina, thorinum, thorium, thorite. Fréq. abs. littér.: 18.