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TEMPLIER, subst. masc.
A. − HIST CHRÉT. [Gén. avec majuscule]
1. Membre (de l'Ordre) du Temple. Synon. chevalier du Temple*. (Dict. xixeet xxes.).
Loc., vieilli
Boire comme un templier. Boire avec excès. Il jurait comme un dragon et buvait comme un templier (Sand, Hist. vie, t. 2, 1855, p. 354).
Jurer comme un templier. Proférer des jurons; sacrer. Les colis roulent sur les passagers (...), le patron jure comme un templier; on échange quelques injures à bonne distance avec les autres mariniers, et l'on repart (Du Camp, Hollande, 1859, p. 183).
2. Au plur. Chevaliers (de l'Ordre) du Temple, lequel devenu très puissant et très riche, fut dissous en France par Philippe Le Bel à la suite d'un procès retentissant. Grand-maître, Ordre des Templiers; château, commanderie, forteresse des Templiers. En prenant parti pour Boniface VIII, il [l'Ordre] avait menacé l'unité du royaume. Le procès des Templiers, qui eut un si grand retentissement, fut avant tout un procès politique (Bainville, Hist. Fr., t. 1, 1924, p. 84).Les Templiers, aux riches vêtements (...) portaient la croix rouge sur l'épaule droite et un manteau de velours (Faral, Vie temps st Louis, 1942, p. 52).
B. − Membre d'une secte qui prétend tirer son origine des Templiers et à laquelle se rattachent certains francs-maçons. Il y avait 4578 bibliothèques de cercles d'études (association d'enseignement ouvrier (...) ordre des bons templiers, union de la jeunesse agricole, ordre national des templiers, association d'enseignement religieux (...)) (Civilis. écr., 1939, p. 46-10).
Empl. adj. Qui se rattache à ce rite. Le rite dit suédois (...) est un mélange de doctrines rosicruciennes, swedenborgiennes et « écossaises »; il revendique au surplus la descendance philosophique templière (Naudon, Franc-maçonn., 1963, p. 108).
Prononc. et Orth.: [tɑ ̃plije]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1220 (,,Bible`` au seigneur de Berzé, éd. F. Lecoy, 249); 1532 boire comme un templier (Rabelais, Gargantua, IV, éd. R. Calder et M. A. Screech, p. 42, 69). Dér. de temple*; suff. -ier*; cf. le lat. médiév. templarius fin xiies. ds Nierm. Fréq. abs. littér.: 149. Bbg. Baist (G.). Braquenard..., templier. Rom. Forsch. 1903, t. 14, no1, p. 637.