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SUSDIT, -DITE, adj.
Dans la lang. jur. Qui a été mentionné avant, plus haut, dans le document. Synon. susmentionné, susnommé.Dans les cas susdits; la personne susdite. En exécution de la susdite loi du 25 nivôse (Boyard, Bourse et spécul., 1853, p. 168).L'arrêté du 22 janvier 1952, article 3, précise que: « Les candidats qui ne seraient pas reçus au concours à l'issue de l'année passée dans un centre pédagogique régional pourront être autorisés, par décision ministérielle, à effectuer une seconde et dernière année d'initiation aux fonctions d'enseignement dans les centres susdits » (Encyclop. éduc., 1960, p. 372).
P. ext., dans la lang. cour. [Souvent dans des énoncés burl., par parodie de la lang. jur.] Pour entreprendre la chose avec un néophyte, il faut que l'élève ait de l'étoffe et de l'énergie. L'élève sus-dite est-elle de la bonne sorte? (Amiel, Journal, 1866, p. 52).
Empl. subst. [Référant à une pers.] Rude métier avec de certaines gens. Quand, par exemple, on porte les ordres de Reynier au susdit, il faut d'abord entendre Reynier, puis se faire entendre à l'autre (Courier, Lettres Fr. et Ital., 1806, p. 701).[Référant à une chose] [Le chat] érigea comme il faut sa queue, que Solange ne parvenait pas à rabattre, pour lui montrer son derrière, pareil à une petite lune pleine, enfin n'eut plus d'autre objectif que de lui mettre le susdit sous le nez (Montherl., Démon bien, 1937, p. 1325).
Prononc. et Orth.: [sy(s)di], fém. [-dit]. V. sus-. Att. ds Ac. dep. 1694; 1694-1778, s.v. dire (1694: susdit; 1718, 1740: sus dit; 1762: susdit) et dep. 1798 en vedette autonome. Étymol. et Hist. 1219 susdict (Cart. de Cysoing, p. 100 ds Gdf. Compl.). Dér. de dit, part. passé de dire1*; préf. sus-*. Fréq. abs. littér.: 159.