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SUSCEPTION, subst. fém.
A. − PHYSIOL., vx. Fait de recevoir en soi et d'assimiler. Synon. usuel assimilation.C'est grâce à cette pénétration des molécules organiques dans le moule intérieur, grâce à cette « susception » que l'être vivant se développe (E. Perrier, Philos. zool. av. Darwin, 1884, p. 71).
En compos. Intussusception*, intus-susception. L'accroissement (...) de tout corps vivant (...) ne s'exécute que par intus-susception, c'est-à-dire, que par pénétration intérieure, ou l'introduction dans l'individu de matières qui, après leur assimilation, doivent y être ajoutées et en faire partie (Lamarck, Philos. zool., t. 1, 1809, p. 382).
B. − RELIG. CATH. Fait de prendre, de recevoir (les ordres sacrés, un sacrement, des reliques...). La susception des ordres sacrés oblige à des devoirs sévères (Ac.1835, 1878).V. se monder s.v. monder ex. de Huysmans.
Prononc. et Orth.: [sysεpsjɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1. 1365 « héritage » (Psautier de Metz, CVII, 8 ds Gdf. Compl., hapax); 2. 2emoit. du xives. « action de recevoir » (Glossaire de Salins, ibid.); 3. 1495-96 « action de prendre les ordres sacrés » (Jean de Vignay, Miroir historial, IX, 48). Empr. au lat.susceptio « action de se charger de soutien », et, à basse époque, dans la lang. ecclés. « admission aux sacrements ».