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SURCOMPENSATION, subst. fém.
A. − FIN. ,,Opération consistant à opérer une compensation entre des organismes nationaux qui ont déjà effectué une compensation entre les caisses qu'ils fédèrent`` (GDEL). Nous visons ici, poursuit M. Debray, la mesure de surcompensation chargeant le Fond autonome des prestations familiales des salariés agricoles (Le Figaro, 9 août 1963, p. 5, 6 ds Blochw.-Runk 1971, p. 103).
B. − PSYCHOL. Comportement d'un sujet qui, souffrant d'une infériorité, réagit en cherchant à apparaître comme excellent dans la fonction déficitaire. Du temps de Racine, elle [la gloire] n'était pas tant la revanche de l'écrivain méconnu que le prolongement naturel du succès dans une société immuable. Au XIXesiècle, elle fonctionne comme un mécanisme de surcompensation (Sartre, Sit. II, 1948, p. 168).
Prononc.: [syʀkɔ ̃pɑ ̃sasjɔ ̃]. Étymol. et Hist. 1. 1946 psychol. une réaction de surcompensation (Mounier, Traité caract., p. 638); 2. 1958 écon. (Romeuf t. 2). Dér. de compensation*; préf. sur-*.