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SOUE, subst. fém.
,,Étable à porcs, composée d'une partie abritée par un toit et d'une petite cour`` (Fén. 1970). De là, on était juste en face des Gardettes, vers ce côté des soues, Olivier était à nettoyer les porcs (Giono,Gd troupeau, 1931, p. 62).Mais aussitôt reviennent les bruits tranquilles et familiers (...) le verrat qui groume dans la soue (Genevoix,Laframboise, 1942, p. 83).P. métaph. Entre, puisque tu as tellement envie de connaître ma soue (H. Bazin,Lève-toi, 1952, p. 132).
REM.
Souette, subst. fém.,hapax. Intrépide pour s'en aller inspecter les écuries, les étables, même les souettes (La Varende,Gentilsh., 1948, p. 16).
Prononc.: [su]. Étymol. et Hist. Ca 1210 soit (Guiot de Provins, Bible, éd. J. Orr, 1234; var. ms. A sot); 1erquart du xiiies. seu (Cortois d'Arras, éd. E. Faral, 480); 1582 bourg. sou (Tabourot, Bigarrures, I, 19 ds Hug.); 1823 soue (d'apr. Rob. 1985); 1834 soue (Boiste). Mot région. largement répandu aussi bien dans l'Ouest (normand, angevin, saintongeais) que dans l'Est (champenois, franc-comtois, bourguignon) et aussi en fr.-prov. et en occit., qui représente le gaul. *sŭteg- « toit à porcs ». Il apparaît dans la Loi salique et dans qq. formules mérov. sous la forme sōtem ou sŭtem (Thomas (A.), Essais, pp. 385-386; FEW t. 12, p. 479). Bbg. Dauzat Ling. fr. 1946, p. 314. − Vitu (A.). Le Jargon du xves. Genève, 1977, pp. 506-507.