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RÉGICIDE1, subst. et adj.
I. − Subst. Auteur d'un meurtre ou d'un attentat sur la personne d'un souverain. Bonaparte n'est pas le régicide de Louis XVI (Hugo, Corresp., 1831, p. 504).
P. anal. Personne qui décide, vote la condamnation d'un souverain ou l'approuve en son for intérieur. Après avoir été d'abord sans-culotte et régicide avec les emportés (...). Il avait regretté la dignité de la monarchie et la loyauté des gentilshommes, effacée comme leurs blasons (Flaub., 1reÉduc. sent., 1845, p. 260).Qui était le duc d'Orléans? Le fils de Philippe-Égalité. Son père était un régicide (Bainville, Hist. Fr., t. 2, 1924, p. 164).
II. − Adj. Qui est relatif au meurtre d'un souverain, à sa condamnation à mort. Les fureurs régicides (Ac. 1935). Les régicides sénateurs de l'Empire ont été royalistes et jacobins blancs en 1816 (Vigny, Mém. inéd., 1863, p. 116).Un thermidorien régicide ne valait pas un royaliste, même masqué (Lefebvre, Révol. fr., 1963, p. 452).
Prononc. et Orth.: [ʀeʒisid]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. a) 1726 « assassin du roi » (Satyre Ménippée, Rastibonne, t. 2, p. 454); b) 1797 spéc. les régicides de France « ceux qui ont condamné à mort Louis XVI » (Chateaubr., Essai Révol., t. 2, p. 9); 1816 tels qu'ils sont définis par la loi du 12 janv. (Le Moniteur universel, 14 janv., p. 49, col. 1); 2. 1770 adj. ([D'Holbach] Essai sur les préjugés, chap. 12 ds Littré); 1771 (Helvétius, De l'Homme, t. 1, p. 191). Empr. au lat. médiév.*regicida, regicidum, dér. de rex, regis.