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RÉCEPTIVITÉ, subst. fém.
Aptitude, disposition à recevoir des impressions, à subir des influences. Tout ce qui ressemble à la réceptivité passive est étranger à ma nature; et il en résulte que je ne suis pas sujet à être impressionné par la pensée des autres (Thibaudet, Réflex. litt.,1936, p. 96).Chaque acteur, chaque spectateur a une réceptivité qui lui est propre. Où l'un se distrait, rien de plus, un autre cédera à l'épanchement du songe dans la vie réelle (Hist. spect.,1965, p. 14).
(État de) réceptivité. ,,État dans lequel un être subit plus facilement l'influence d'un agent extérieur`` (Lal. 1968). Synon. état réceptif*.Modifier la réceptivité.
[Avec mention du domaine dans lequel s'exerce cette disposition] Réceptivité musicale. Tout se passe comme si, le champ de la science s'étant rétréci, on pouvait penser gagner du temps, ou si l'on devait considérer la réceptivité mathématique des jeunes cerveaux comme étant en baisse continue (Gds cour. pensée math.,1948, p. 340):
La technique de la copie, c'est surtout d'avoir du soin et de la patience; c'est d'avoir dans l'esprit de la candeur, de la réceptivité à la nouveauté et, à la fois, la mémoire des textes de la même série... L'Hist. et ses méth.,1961, p. 477.
PHILOS., PSYCHOL. Pour Kant, faculté de recevoir des représentations, des impressions sensibles, par opposition à la spontanéité de l'entendement (d'apr. Morf. Philos. 1980).
MÉD. Disposition plus ou moins grande à contracter des maladies. Réceptivité de qqn (pour qqc.); faible réceptivité; réceptivité considérable, morbide; réceptivité de l'organisme. L'épreuve de Dick fournit réellement l'indice de la réceptivité et de l'immunité vis-à-vis de la scarlatine (Teissier, Duvoirds Nouv. Traité méd.fasc. 2 1928, p. 102).La fatigue, le surmenage augmentent en général la réceptivité (Quillet Méd.1965, p. 193).
État de réceptivité. Tous les sujets en état de réceptivité seront infectés (Nocard, Leclainche, Mal. microb. animaux,1896, p. 342).
P. anal., BOT. La réceptivité des feuilles [de vigne] pour le black-rot n'existe qu'au moment des abaissements de température causes d'une pluie prochaine (Brunet, Matér. vitic.,1909, p. 42).
En partic. ,,Condition des organes de reproduction femelles d'une fleur qui rend la pollinisation possible`` (Métro 1975). On prélève, sur le cep considéré comme père, la grappe de fleurs la plus opulente aussi, et on vient la secouer au-dessus de la vigne amputée, dont le temps de réceptivité est arrivé (Pesquidoux, Livre raison,1925, p. 86).
REM.
Non-réceptivité, subst. fém.La vaccination confère un état de non-réceptivité vis-à-vis d'une maladie donnée (Quillet Méd.1965, p. 273).
Prononc. et Orth.: [ʀesεptivite], [-se-]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. [1801] (Ch. de Villers, Philos. de Kant, p. 347 ds Quem. DDL t. 22). Dér. de réceptif*; suff. -ité*; l'angl. receptivity est att. en 1619 au sens gén. et en 1796 à propos de la philos. de Kant (v. NED et NED Suppl.2). Fréq. abs. littér.: 69.