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RISETTE1, subst. fém.
A. − Fam. Sourire; en partic., sourire d'un enfant. On dit adieu aussi au bébé. Chacun vint se pencher sur ce pauvre petit corps frissonnant, avec des risettes, des mots de tendresse, comme s'il avait pu comprendre (Zola,Assommoir,1877, p. 471).Madame Poisvert: Va, il n'est pas de plus beau spectacle que celui d'une mère et d'un fils unis par les liens de la tendresse. Fais-moi une risette, Sigismond! Sigismond: Voilà. (Il sourit) (Courteline,Conv. Alceste, Sigismond, 1901, p. 236).
Faire risette. Avec des précautions infinies de mère, il tira la petite Alice de la voiture, la souleva jusqu'au trapèze; et là, en bégayant des chatteries, en lui faisant risette, il l'encouragea (Zola,L'Œuvre,1886, p. 345).
B. − Démonstration d'aménité, d'amabilité plus ou moins sincère. Et dire que dans toute la presse, il n'y a que des amabilités, des risettes, des louanges pour ce prosateur du trou du cul [Armand Silvestre] (Goncourt,Journal,1886, p. 573).[Le directeur et le rédacteur en chef des journaux] ont beau dissimuler, se faire des politesses des risettes et des mamours devant le personnel, on devine bien qu'ils se dévoreraient volontiers la moelle et les rognons (Arnoux,Paris,1939, p. 41).
Faire risette. Le jour où un collègue était venu lui expliquer qu'il devait, (...) faire risette à la République, quitte à lui donner le croc-en-jambe final quand l'heure en serait venue, il avait failli d'abord étouffer d'apoplexie (Gyp,Leurs âmes,1895, p. 127).
Prononc. et Orth.: [ʀizεt]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1840 (Dumanoir et Brisebarre, Souvenirs et regrets, V ds Quem. DDL t. 3: une risette à ce brave Loulou); 1840 (Brisebarre et Jemma, L'Homme qui tue sa femme, I, VI, ibid.: faisons une grosse risette à nononcle). Dér. de ris1* ou de risée1*; suff. -ette (-et*). Bbg. Hasselrot 1957, p. 199.